Je ne m’étendrai pas ici, mais je peux te montrer que tu as tord sur plusieurs points... nous avons piloté’ des études montrant que les médicaments ne se retrouvent pas dans les boues ; après pour les bactéries, si les boues sont digérées, elles sont déjà hygiénisées ; mieux encore sur certains procédés Aval comme nous en avions, sans besoin de compostage (qui présente d’autres avantages).Ghjallone a écrit : ↑26 sept. 2019 23:22L'utilisation directe pose un problème sanitaire: le compostage passive les boues en tuant les bactéries anaérobies.
Un second souci, qui n'est pas réglé par le compostage, c'est la présence dans les déjections humaines d'hormones de synthèse et d'antibiotiques: les hormones peuvent être assimilées par les plantes et agir comme des perturbateurs endocriniens pour ceux qui les consomment, les antibiotiques contribuer au développement de souches bactériennes résistantes (dans le sol, et dans le corps des humains ou animaux qui consomment les végétaux).
Autre souci, ça peut aussi polluer les cours d'eau et les napes phréatiques.
C'est un problème pour lequel la solution reste à trouver.
Quand aux pollutions de cours d’eau, c’est faux, démontré, mais avec certaines précautions de mise en œuvre... quant à la suisse, c’est à cause de la prédominance des prairies d’élevage... sans parler de l’allemagne qui a fait un choix énergétique qui pousse à brûler les boues et non les épandre.