La voiture a air comprimé est du même niveau que la voiture électrique, la pollution liée à la batterie en moins (tu me diras, c'est déja pas mal). Pour comprimer l'air, il faut de l'énergie, électrique ou thermique pour faire tourner le compresseur. Ça revient à déplacer la source de pollution.teknis a écrit : ↑28 sept. 2019 13:53
Si vraiment ils se souciaient de la planète, pourquoi en France nous exporterions pas la Minicat de chez TATA ?
5000€ la voiture qui fonctionne à l'air comprimé, donc zéro pollution, 300km d'autonomie et rechargeable de chez soit pour un coût de revient d'environ 1€ pour 100km.
Pourquoi aussi ils ne développent pas plus le moteur à hydrogène (pour les voitures), car là il y a aussi zéro pollution !
Concernant la voiture à hydrogène, c'est compliqué. On a déja du mal à stocker de l'hydrogène en grosse quantité sur les sites industriels, alors pour les particuliers... Et les piles à combustible ne sont pas encore utilisables dans ce contexte.
Et pour l'hydrogène thermique, dans l'hypothèse ou on le produirait sans polluer dans des quantités suffisantes (indice: non), la combustion avec l'air ambiant produit des particules fines. Pas de gaz à effet de serre, mais dans le cas d'une grande ville, ca ne fera pas baisser la pollution. On pourrait effectuer une combustion uniquement avec de l'oxygène et de l'hydrogène (qui ne produit que de l'eau), mais encore une fois, le transport, le stockage et surtout l'utilisation dans une voiture individuelle n'est pas réaliste. En cas d'accident, imagines le merdier avec une bouteille d'oxygène.
Faut pas se leurrer, s'il y avait une solution écologique simple, on l'utiliserait. Ne serait-ce que parce qu'il y a un pognon phénoménal à gagner.